Les indispensables à savoir sur la fosse septique

Beaucoup de gens ignorent encore qu’est-ce qu’une fosse septique. Et pourtant, il n’existe pas d’installation plus banale. Ces constructions ne sont pas visibles en surface puisqu’elles sont creusées à l’intérieur même du sol. En d’autres termes, comme leur nom l’indique, c’est une fosse souterraine destinée à recueillir les eaux usées en provenance d’un habitat. Il est pratiquement indispensable d’en faire construire un lorsque le réseau d’assainissement ne peut résolument pas atteindre les raccordements collectifs. Cette contrainte devra bien évidemment être comblée. En ce sens, une fosse septique est une alternative provisoire ou définitive en raison l’éloignement vis-à-vis des stations d’épuration.

Quel est le mode de fonctionnement des fosses septiques ?

S’il fallait définir la fonction d’une fosse septique, c’est en effet une cavité creuse et spécifique qui sert naturellement à stocker les eaux usées. L’acheminement se fait par l’intermédiaire d’un réseau de canalisation. À cet effet, les déchets et déjections humaines en provenance des sanitaires sont transportés et amener dans cette zone afin que la putréfaction et l’odeur ne se propage en surface. Selon le nombre d’occupants, la contenance varie considérablement. Elle est moyennement évaluée à 250 litres par habitants.

Enterrée en profondeur dans la terre, les germes et tous autres bactéries toxiques peuvent être évités. D’un point de vue esthétique, il faut admettre que cette perspective est bien plus appréciable. Dissimulé dans le sous-sol, à l’abri de tous les regards, la fosse y trouve un emplacement adéquat. Souvent implanté au niveau du jardin, il est parfois indispensable de renouveler l’installation après une certaine durée. En effet, au fil des années, elles se remplissent progressivement et peuvent atteindre leurs limites.

Que se passe-t-il concrètement dans le processus ?

Malgré le fait que cette démarche puisse paraître anodine, il est parfois important d’énumérer quelques spécificités en vue de réellement saisir le fondement de ces constructions. Sur www.fosseseptique.info, plus d’informations sont disponibles. Tout d’abord, en pénétrant par les canalisations, les eaux usées pénètrent dans la fosse. À l’aide d’un phénomène de physique élémentaire de décantation, les éléments solides et liquides sont dissociés. Pour ce faire, les matières organiques et papiers toilettes descendent vers la partie inférieure de fosse en formant une boue épaisse. Toutefois, quelques particules denses, mais de masse volumique faible s’accumule en surface et constituent une écume.

Tous ces solides seront digérés par l’intermédiaire de bactéries anaérobies, c’est-à-dire des êtres vivants survivant sans oxygène. Cet environnement est propice à la prolifération de ces microbes et cela facilite amplement le processus. Par la suite, les particules assimilées s’évaporent et s’échappent par le biais de conduite de ventilation. Les eaux acquièrent alors une apparence bien plus limpide et sont traités efficacement vers des stations d’épandage. Lorsque les traitements sont finalisés, l’eau est remise aux nappes phréatiques.

Quels sont les différents types de fosses septiques ?

Bien dans l’ensemble, les fosses septiques se ressemblent et sont relativement similaires, il existe tout de même des spécificités auxquelles il est important de différencier. Lorsqu’il s’agit de classer ces installations, le matériau de construction est le critère principal de différenciation. En outre, deux types de fosse se distinguent : celui en béton ou en PVC. Chacun d’entre eux possède des caractéristiques propres.

Néanmoins, le choix déterminant repose sur la nature du terrain et les spécificités des besoins en cours. Par exemple, une cavité en béton serait plus adaptée pour des habitations qui requièrent des volumes imposants. Quant aux ménages de trois à quatre occupants, une cuve en plastique est nettement suffisante à cet effet. Le caractère résistant et robuste du béton a forgé sa popularité au gré des périodes. Face à la corrosion et à la putréfaction, ces deux alternatives se placent sur le même point d’égalité.